Article proposé par Heliosness, paru le 21/11/2016 14:12:20
Rubrique : Organisation des Sports Equestres, lu 1946 fois. 2 commentaires
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WORLD CUP™ DRIVING, historique et fonctionnement


 

 

LE CIRCUIT D’HIVER EN SALLE DES ATTELAGES A QUATRE CHEVAUX

Qu’est-ce donc encore que les FEI WORLD CUP™ DRIVING COMPETITIONS ? Vous croyiez qu’on en avait terminé avec le Championnat du monde ? Eh bien, oui et non. Le cycle des Indoors fait suite à celui des Outdoors, pour ne pas perdre la main en hiver. Mais pas seulement, car la Coupe du monde et le Championnat du monde sont deux événements qui diffèrent bien au-delà de la saison (chaude versus froide) et des locaux (extérieur versus intérieur) même si les concurrents sélectionnés pour la coupe du monde figurent obligatoirement parmi les dix meilleurs meneurs mondiaux du Championnat à quatre chevaux, seule catégorie à concourir pour la World Cup.

Tableau des résultats des meneurs à 4 aux Championnats du monde entre 1974 et 2002, quelques noms familiers…

Le Championnat du monde comporte trois épreuves ou tests : le dressage, le marathon et la maniabilité tandis que la Coupe du monde consiste en une épreuve de vitesse sur une piste ou arène, de 51 mètres de large par 98 mètres de long pour la plus grande (Genève, Palexpo), sur laquelle le meneur doit conduire son attelage entre des portes de type maniabilité et deux obstacles de type marathon (maniabilité combinée).

Alors que la 16ème saison de la Coupe du Monde d’attelage à 4 en salle a débuté ce weekend à Stuttgart, en Allemagne, il m’est venu l’envie d’en connaître l’origine.

Tout commença en 1976, par une idée qui germa dans la tête de Max E. Ammann, un journaliste helvète, grand voyageur et collectionneur d’œuvres d’ART, déjà auteur à l’époque, de plusieurs livres sur les sports équestres, dont un qui présente l’histoire du sport équestre international depuis 1864 jusqu’à 1976 en saut d’obstacles, dressage, concours complet et attelage.

    

C’est en assistant aux Jeux Olympiques d’été de Montréal en 1976 au Canada, que l’idée lui vint de s’inspirer de la Coupe du Monde de Ski pour créer celle du saut d’obstacles.  Quel rapport me direz-vous entre les J.O. d’été où ne concourent pas les skieurs et la coupe du monde de ski qui se déroule de facto en hiver ? Association d’idées je suppose.

Si toutes ces compétitions réunissent les meilleurs athlètes mondiaux, elles diffèrent dans le choix des critères d’attribution du titre de champion. Alors que tout se joue sur une finale aux J.O. comme au Championnat du monde, la Coupe du monde de ski créée par un Français, le journaliste de L’Equipe Serge Lang, en 1966, attribuait le titre de vainqueur à celui ou celle qui avait obtenu le total de points le plus élevé sur toute la saison qui consistait en un circuit de plusieurs étapes. C’est cette idée qui plut à l’autre journaliste, Max E. Ammann. Que serions-nous sans la presse, je vous le demande.

(De grâce, ne sautez pas sur vos grands chevaux en vous récriant que je dis n’importe quoi, que je n’ai rien compris et que le titre de Champion du monde de la World Cup se joue aussi sur la finale ! Patience…)

Max Ammann, content de son idée, s’en alla exposer son projet au Prince Philip Duke of Edinburgh, alors président de la FEI qui, séduit, l’encouragea à la mettre en œuvre.
(J’en profite pour glisser une photo de mon idole aux guides… Faut suivre !)

 

  

Il fallut donc concevoir un circuit et trouver des partenaires. En France, il obtint, dès leur première rencontre en 1976, l’adhésion du créateur du Jumping de Bordeaux, Emeric Coupérie, qui exulta à l’idée que son tout jeune concours, créé en 1973, ouvert à l’international et passé en salle dès 1974, constituât l’un des piliers fondateurs de la World Cup ™ de saut d’obstacles. Bordeaux fera partie des étapes fondatrices fidèles et sera plusieurs fois siège de la finale.

Art Brut - Collection privée de Max Ammann

De nombreuses rencontres plus tard, Max Ammann, qui est sûrement doté d’un sérieux pouvoir de persuasion et d’un enthousiasme communicatif, réussit à mettre au point le circuit en dix étapes de cette coupe du Monde de CSO qui vit le jour à l’hiver 1978/1979. En 1985, l’ambitieux journaliste créa la coupe du monde de Dressage puis, en 2001, celle qui nous intéresse, la coupe du monde d’attelage. En 2003 ce fut au tour du concours complet (CCE) puis, en 2011, de celui de la coupe du monde de Voltige.

Penchons-nous de plus près sur notre dada, la Wold Cup™ Driving.

  

Max E. Ammann produisait un livret d’informations sur la Coupe du Monde en attelage à quatre, les tournois de qualifications, les cavaliers, les chevaux, les règles et les statistiques pour les médias.

Les quatre premières années, la Coupe du monde d’attelage fut conforme aux désirs initiaux de Max Ammann puisqu’y était sacré vainqueur, le meneur qui avait cumulé le plus de points au cours de la saison dont le circuit comportait huit à neuf étapes.

En 2001-2002, les huit villes étapes furent les suivantes : Stuttgart et Dortmund en Allemagne, Amsterdam et Bois-le-Duc (‘s-Hertogenbosch) aux Pays-Bas, Stockholm et Göteborg en Suède, Malines (Mechelen) en Belgique et Bordeaux en France. Le classement aux points sur l’ensemble de cette saison qualifia l’Allemand Michaël Freund champion du monde.

 

En 2002-2003 il y eut neuf étapes, à savoir Stuttgart (Allemagne), Stockholm (Suède), Genève (Suisse), Mechelen (Belgique), Leipzig (Allemagne), Bordeaux (France), Vigo (Espagne), Bois-le-Duc (Pays-Bas) et la dernière, Göteborg en Suède. Cette saison-là, ce sont les cinq meilleurs meneurs au classement du circuit de huit étapes qui se sont affrontés lors de l’ultime étape à Göteborg fin mars 2003 et c’est à nouveau Michaël Freund qui fut le vainqueur de cette seconde saison.

Tous encore très présents sur le circuit. Photo 2002

Ce grand champion gagna encore le circuit d’hiver de la troisième saison (2003-2004) qui comptait de nouveau huit étapes, dont deux à Vigo, l’une remplaçant celle de Bordeaux supprimée.

L’année suivante (2004-2005), Michaël Freund termina toujours premier mais cette fois-là, ex-aequo avec le Néerlandais Ysbrand Chardon.

Est-ce cette égalité ou le fait qu’il fût si difficile de battre Freund, qui incita les organisateurs à remettre les compteurs à zéro pour que l’ultime étape devienne une finale, à l’instar des autres tournois ? Ou encore pour uniformiser la World Cup, le CSO fonctionnant sur ce principe de finale ? Je ne saurais le dire… Toujours est-il que, depuis la saison 2005-2006, l’une des étapes, au nombre de huit la plupart du temps mais pas toujours, est choisie comme finale et lieu d’élection du champion de la coupe du monde d’attelage à 4, version que vous connaissez aujourd’hui.

En 2005-2006 à Göteborg en Suède, le vainqueur fut le Néerlandais Ijsbrand Chardon devant l’Allemand Michaël Freund et le Suisse Werner Ulrich

En 2006-2007 à Göteborg, Michaël Freund reprit la tête devant Ijsbrand Chardon et l’Allemand Christophe Sandmann.

La saison 2007-2008 m’intéresse particulièrement car Ce fut la première et la seule fois qu’un meneur Français participa à la World Cup parce qu’il était l’un des dix meilleurs mondiaux. Il s’agit de Benjamin Aillaud auquel je consacrerai l’article suivant. Il finit le circuit, à Leipzig en Allemagne, vice-champion du monde en titre derrière l’Allemand Christophe Sandmann et devant Ijsbrand Chardon. Excusez du peu !

En 2008-2009 à Göteborg en Suède, l’Australien Boyd Exell accéda pour la première fois à ce titre de champion du monde devant deux hollandais : Ysbrand Chardon et Koos de Ronde.

En 2009-2010, à Genève, en Suisse, Boyd Exell réitéra cet exploit, cette fois-ci devant Koos de Ronde et Ijsbrand Chardon qui jouèrent aux chaises musicales.

Pour la saison 2010-2011, c’est à Leipzig que l’Australien Boyd Exell est de nouveau sacré champion devant le Hongrois Jozsef Dobrovitz et Ijsbrand Chardon qui semble s’accrocher à la troisième place. Le Français Thibault Coudry 4ème à Bordeaux et 5ème à Genève.

En 2011-2012, à Bordeaux (France) Boyd Exell semble bien vouloir rivaliser avec Freund et gagne la World Cup pour la quatrième fois consécutive devant les deux Néerlandais Ijsbrand Chardon, à nouveau vice-champion et Koos de Ronde.

A noter la participation de Thibault Coudry pour la France, qualifié d’office, puisque la France organisait cette finale qui finit 7ème après avoir été 5ème à Genève.

En 2012-2013, à Bordeaux, c’est Koos de Ronde qui crée la surprise en devançant Boyd Exell et son compatriote Ijsbrand Chardon. Le Français Thibault Coudry, invité, est 6ème à la finale de Bordeaux après avoir été 4ème à Genève.
Circuit : Hannover (Allemagne), Stuttgart, Budapest, Stockholm, Genève, Londres, Mechelen, Leipzig et Bordeaux.

Mais la saison suivante, en 2013-2014, à  Bordeaux, Boyd Exell reconquiert son titre de champion du monde devant l’Allemand Daniel Schneiders et le Hollandais Koos de Ronde. Isjbrand Chardon ayant du déclarer forfait en raison d’une mauvaise fièvre de deux de ses chevaux.
Cette saison, le circuit se déroula en 10 étapes : Hannover (Allemagne), Verone (Italie), Stuttgart, Budapest, Stocholm, Genève, Londres, Mechelen, Leipzig et Bordeaux.

Boyd Exell conserve son titre en 2014-2015 devant l’Allemand Christoph Sandmann et Yjbrand Chardon alors que le Français Sébastien Mourier finit 6ème.
Circuit : Stuttgart, Budapest, Londres, Leipzig, Stockholm, Genève, Mechelen et Bordeaux.

Mais Boyd Exell a perdu son titre lors de la dernière saison 2015-2016 où il est second derrière Yjbrand Chardon mais devant Koos de Ronde. Tandis que le Français Sébastien Mourier, qui bénéficiait d’une Wild Card, arrivait 6ème de la finale après avoir été 2ème à Genève.

Circuit : Stuttgart, Madrid, Londres, Leipzig, Stockholm, Genève, Mechelen et Bordeaux.

Jérome Voutaz, ici à Genève 2015, 4ème de la finale 2015-2016 à Bordeaux

Comme il n’existe pas de jeu sans règle du jeu, examinons à présent le règlement de cette coupe du monde d’attelage à 4 chevaux en salle.

Tout d’abord, pour pouvoir concourir, il faut faire partie des 10 meilleurs meneurs ayant concouru sur un minimum de 4 des 13 épreuves d’un ensemble qui comprend le Championnat du monde d’attelage à quatre, les CAIO et les CAI3* de l’année précédant le 1er octobre de la saison hivernale qui démarre. 5 points bonus sont accordés pour les CAIO et CHdM. Ce sont les 4 meilleurs résultats qui comptent quel que soit le nombre d’étapes effectué. Le maximum de points est donc de 100 (4 fois 25).

Exemple pour la saison 2016-2017 :

  Boyd Exell a effectué 5 compétitions Breda, Aachen, Saumur et Windsor qui lui rapportent chacune 25 points pour une 1ère place et Valkensvaard qui lui en rapporte 20 pour une 3ème place. Le total retenu est 4x25 = 100.

 Ijsbrand Chardon : Breda et Aachen lui rapportent chacune 22 points pour une place de 2ème, Horst 20 (3è), Windsor 18 et Saumur 17. Ne sont retenus que les meilleurs scores à savoir : 22+22+20+18 = 82.

  3ème  Koos de Ronde NED avec 82 points

(4   Chester Weber USA 75 – retiré)

  5ème József Dobrovitz jun HUN avec 73 points

(Michael Brauchle GER 72 – retiré)

  6ème József Dobrovitz HUN avec 70 points

  7ème  Georg von Stein GER avec 67 points

 8ème Theo Timmerman NED avec 65 points

    ( Christoph Sandmann GER 64 – retire)

 9ème Jérôme Voutaz SUI avec 63 points

 10ème  Eduard Simonet BEL avec 59 points

 (Pour plus de détails voir le tableau des points sur le site de la FEI world Cup™ rubrique Driving, Qualifications Standing.)

C’est le meneur qui se qualifie et non l’’ensemble meneur + chevaux. Du reste ce ne sont pas toujours les mêmes chevaux que les meneurs emmènent en Indoors et en Outdoors. Il est préférable qu’ils soient plus petits et plus rapides.

Au maximum 3 athlètes de la même fédération nationale peuvent être engagés. S’ils sont plus nombreux à figurer au Top 10, ce sont les trois meilleurs qui sont admis à concourir.

Lors de chacune des étapes, 5 des 10 athlètes doivent concourir. Le choix des étapes s’effectue en fonction de son rang, le Champion du monde choisit le premier lieu en premier, le vice-champion son premier lieu à son tour et ainsi de suite, puis le champion choisit son second déplacement, etc. A ces 10 athlètes viennent s’ajouter, à chaque étape, des meneurs qui ont effectué au moins une des 13 compétitions Outdoor complètement. De 1 à 3 meneurs peuvent ainsi disposer d’une Wild Card. Celle-ci ne donne pas droit à un gain de points. Mais le bénéficiaire concoure comme les autres, à ceci près qu’il débute la compétition, et il peut finir vainqueur de l’étape. Il gagne la prime prévue au rang obtenu. Chaque ville-étape peut inviter un athlète de sa fédération nationale à concourir. A Bordeaux, Thibault Coudry et Sébastien Mourier en ont bénéficié, à Genève, ce fut le Suisse Daniel Würgler par exemple. Pour la finale, seul un athlète de la fédération nationale correspondant à la ville accueil peut bénéficier d’une invitation.

En second lieu, il faut disposer d’une salle suffisamment spacieuse comportant une arène entourée de gradins et disposant d’un espace suffisant à proximité pour l’échauffement et la préparation des attelages.

Sur cette aire est installé un parcours de course de type « maniabilité combinée » conçue pour une course à grande vitesse comportant 8 à 12 portes matérialisées par des cônes numérotés à passer dans l’ordre croissant, sur le dessus desquels repose une balle, le cône blanc à gauche, le rouge à droite exactement comme sur les parcours de maniabilité habituels et au maximum quatre obstacles multiples de type « marathon » avec un maximum de 5 portes à passer par obstacle. La course peut inclure un pont d’une longueur minimum de 6 mètres et d’une hauteur au dessus du sol de 20 centimètres au maximum qui doit déboucher sur une ligne droite. S’il y a une marre d’eau (gué), sa profondeur doit être comprise entre 20 et 40 centimètres au maximum. La vitesse est de 230 mètres par minutes ; le temps alloué dépend de la longueur de la course, si celle-ci mesure 690 mètres de long par exemple, le temps à mettre est de 180 secondes et au maximum le double soit 360 secondes. Une pénalité de 5 secondes est attribuée par seconde de dépassement de temps.

Chaque meneur peut faire concourir cinq chevaux âgés d’au moins 6 ans. Si un athlète se trouve en panne avec seulement trois chevaux, il peut emprunter le cinquième d’un autre concurrent (cheval de réserve) à condition qu’il n’ait pas déjà été utilisé dans cette compétition. Il ne pourra plus être utilisé par un autre athlète au cours de ladite compétition.

Selon le règlement spécifique, la FEI World Cup™ Driving ou « Séries » est divisée en deux phases  d’une part les étapes (« legs ») de qualification et d’autre part la finale.

Si le nombre d’étapes est de 6 ou de 8, les 10 meilleurs athlètes qualifiés à la fin de la période de qualification doivent avoir concouru dans la moitié des étapes (3 sur 6 ou 4 sur 8). Dans le cas où un athlète a effectué 4 étapes, ce sont ses trois meilleurs résultats qui sont comptabilisés.

Si le nombre d’étapes est impair, l’athlète doit avoir effectué 3 compétitions sur 7 ou 4 sur 9 Ce sont toujours les trois meilleurs scores qui sont additionnés.

Cette saison 2016-2017, le circuit comporte 8 étapes dont voici la liste :

1. CAI-W Stuttgart (GER) 18.-19.11.2016
2. CAI-W Stockholm (SWE) 25.-27.11.2016
3. CAI-W Budapest (HUN) 02.-03.12.206
4. CAI-W Geneva (SUI) 10.-11.12.2016
5. CAI-W London Olympia (GBR) 16.-17.12.2016
6.
CAI-W Mechelen (BEL) 29.-30.12.2016
7. CAI-W Leipzig (GER) 20.-22.01.2017
8. CAI-W Bordeaux (FRA) 04.-05.02.2017 

La Finale aura lieu à Göteborg (SWE) du 24 au 26.février.2017

La finale n’est accessible qu’aux 6 meilleurs à l’issue de la dernière étape de qualification. En cas d’égalité de points à la sixième place, les ex-aequo sont départagés en fonction du nombre de premières places gagnées, puis deuxièmes, etc.

A chaque étape se tiennent deux courses ou compétitions, généralement sur deux jours. La première sert à déterminer l’ordre de passage dans la seconde. On la nomme couramment « warm up » (tour de chauffe). Il peut exister un tour préalable qui détermine l’ordre de passage de la première compétition. Tous les athlètes effectuent cette course une fois lors de la première compétition et une fois lors de la seconde compétition. Seuls les trois meilleurs du premier tour de la seconde course effectuent un deuxième tour C’est la somme des temps aux deux tours additionnée des points de pénalités qui détermine la place de chacun. Celui qui a le résultat le moins élevé, c’est-à-dire qui est allé le plus vite et a reçu le moins de pénalités (nombre de balles tombées par exemple) est qualifié à la première place, etc. A chaque compétition et pour chaque participant en fonction de son rang, une sommes déterminée par le règlement est allouée.

Article 11.2. The prize money at all regular Legs and the Final must be at least as follows, either in Euro or in Swiss Francs.

 

Competition 1

EURO

Competition 2

EURO

1st

3100

5500

2nd

2100

4000

3rd

1700

3000

4th

1300

2750

5th

1000

2250

6th

800

2000

Total

EUR 10’000*

EUR 19500

       

 

A Stuttgart ce weekend par exemple, Chardon a touché 7600 euros et Exell 7100.

A l’issue de l’étape, un certain nombre de points est attribué à chaque meneur en fonction de la place qu’il a gagnée à cette étape du circuit.

Le premier a 10 pts, le 2nd 7 pts, le 3rd 5 pts, le 4th 3 pts, le 5th 2 pts

 

La finale peut se dérouler sur deux ou trois jours selon les mêmes critères exception faite des points puisque les compteurs sont remis à zéro. Le vainqueur de la coupe du monde est le vainqueur de la finale.

Ce weekend, à Stuttgart en Allemagne, a eu lieu la première étape du circuit de la saison 2016-2017 de la Coupe du Monde d’attelage à 4. C’est le tenant du titre de champion, Ijjsbrand Chardon qui a eu le bonheur de la gagner avec un cheval pie dont il fait beaucoup parler, Casper, âgé de 10 ans, qu’il utilise depuis peu en Indoor et pour la première fois sur ce circuit comme volée gauche.

         Boyd Exell finit second pour un excès de focalisation attentionnelle dans le premier obstacle de marathon ne pensant qu’à coller au plus près des éléments oubliant d’anticiper la suite du parcours, ce qui le conduit à faire un cercle supplémentaire. Pour tenter de rattraper son erreur, il a accéléré renversant deux balles. Lui aussi a utilisé un nouveau cheval, âgé de 18 ans, comme volée gauche. Ses chevaux fonctionnent très bien, ils ne sont pas en cause dans ce parcours imparfait. 3,8 secondes seulement séparent les deux hommes sur la dernière course.

L’Allemand Georg von Stein est content de sa troisième place, à environ 10 secondes de Boyd Exell au dernier tour, gagnée avec une Wild Card qui lui a permis de tester ses chevaux, de les changer de place, d’en intervertir, bref de faire des ajustements.

Quant à Théo Timmerman (Ned), lui aussi a testé sa nouvelle paire de volées. Son attelage a été très rapide lui valant la quatrième place devant l’Allemand Duen et le Suisse Voutaz.

 Rainer Duen

Le weekend prochain, la compétition se poursuivra à Stockholm en Suède, seconde étape du circuit de la World Cup avec Boyd Exell, Rainer Duen, les deux Joseph Dobrovitz, père et fils et Edouard Simonet y débuteront leur participation tandis que ..

 Frederik Persson  concourra avec une Wild Card.

 

© Heliosness

 


  Commentaires
-portes par Jasko (21/11/2016 21:12:24)
qu'elle etait la largeur des portes materialisées par les cones a Stutguart.....
-190 cm par Heliosness (21/11/2016 23:18:57)
Bonsoir Jasko,
D'après le plan du Chef de Piste W. Asendorf, vendredi 18 novembre, la largeur des portes était de 190 cm pour le tour de vendredi. Je n'ai pas vu le plan de samedi. Le règlement prévoit une largeur de 190 à 200 cm.