Article proposé par AOCAF, paru le 27/06/2022 08:08:10 Rubrique : Communiqués, lu 691 fois. 2 commentaires |
|
Apprendre l’annulation d’un concours pour manque de concurrents reste affligeant sinon catastrophique pour l’organisateur et toute son équipe et je parle en connaissance de cause. Je comprends parfaitement la déception et la colère de Jean-Claude Lecomte. Cela n’autorise pas à accuser la nouvelle présidente de la commission d’attelage et nos autorités de tutelle de quoi que ce soit car en matière de calendrier dans toute les disciplines équestres la règle voulue par Serge Lecomte, président de la FFE, édictée il y a une douzaine d’année, est très simple : chaque organisateur fait le concours qu’il veut, à la date qu’il veut et sur le lieu qu’il veut sans que qui que ce soit puisse s’y opposer à part une autorité administrative. Certains organisateurs victimes de cette concurrence que l’on peut dire sauvage ont porté l’affaire devant la commission juridique de la FFE mais ils ont toujours été déboutés. Si Patrick Michaud était encore de ce monde il pourrait vous en parler en connaissance de cause.
Pour mémoire je vous rappelle que pour les années passées et en conséquence l’année 2021 la règle fédérale voulait que les concours internationaux et Elite soient déclarés entre le 1er et le 31 aout pour être validés en réunion de calendrier courant septembre (et je constate que malheureusement beaucoup d’organisateurs brillaient par leur absence à cette réunion organisée pour eux), que le calendrier des concours nationaux et club était établi entre le 1er octobre et le 15 novembre pour être validé ou amendé par les CRE et CDE entre le 15 novembre et le 1er décembre, que les organisateurs avaient la possibilité de déclarer de nouveaux concours entre le 1er et le 15 mai pour la période du 1er juillet au 31 décembre enfin qu’un DUC tardive pouvait être déclarée pour être ouverte aux engagements entre le quinzième et le dixième jour calendaire précèdent le 1er jour du concours sauf pour les concours soumis à autorisation administrative.
Concernant les concours cités en concurrence avec Saint-Lô, à savoir les concours de Cholet et d’Heilly après vérification ceux-ci ont bien été régulièrement déclarés en temps utile. Ils ont été soumis certaines années à la concurrence de Chablis sans qu’ils en souffrent plus que cela. J’ajoute que lors de notre assemblée générale en présentant le calendrier 2022 j’avais exprimé ma grande inquiétude sur la participation à venir des meneurs sur les concours compte tenu de la baisse d’engagés constatée en 2019 et 2020, ainsi que l’augmentation non négligeable du nombre de concours programmés pour 2022. Le résultat et malheureusement là : moins d’engagés d’où un moindre équilibre financier et des concours qui s’annulent.
Pour terminer n’oublions pas que les meneurs sont en quelque sorte nos clients, qu’il est bien évidemment légitime qu’ils s’engagent sur les concours qui leur plaisent. Vous pouvez organiser le plus beau concours du monde si les meneurs ont envie d’aller participer à un concours situé dans un trou perdu c’est leur droit légitime. A l’inverse l’organisateur étant responsable sur ses biens propres du bon déroulement financier du concours celui-ci est libre le moment venu d’arrêter d’organiser et en conséquence les meneurs de se trouver sans concours.
J.F. Trangosi
Le 26 juin 2022