Article proposé par Renata, paru le 20/04/2011 08:00:42 Rubrique : Culture générale, lu 3960 fois. 14 commentaires |
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Le Grand Palais
Edifié en trois ans pour l’Exposition Universelle de 1900, il est inauguré le 1er mai par Emile Loubet, septième président de la troisième République.
D’autres personnalités sont présentes à l’aube de ce siècle plein de promesses… dont Georges Leygues, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts, qui, héroïquement, en 1898, se jeta à la tête d’un cheval emballé (déjà vu dans un précédent article !).
Chantier du Grand Palais
Ce lieu, d’un modernisme ébouriffant et d’une luminosité exceptionnelle, accueille des expositions artistiques et des salons contemporains, salon de l’automobile, de l’aviation, des arts ménagers…
Première Exposition internationale de locomotion aérienne en 1909
Ces « hippautomobiles » sont les chrysalides des premières voitures à moteur, mais elles deviendront chenilles, les papillons volent avec les chevaux !
Sont organisés dès 1901, des concours hippiques, des concours d’attelage, des carrousels pour la grande joie du public parisien, jusqu’en 1957.
23.03.1910 – « troisième journée hippique »
Quelqu’un reconnaît-il ce cavalier, au style presque parfait : ligne bouche – main – coude – hanche, montant un cheval près du sang, qui se rit du « fromage » à sauter ? (1938 – 1939)
Le Grand Palais va traverser le vingtième siècle avec diverses péripéties et fonctions plus ou moins glorieuses. Casernement et hôpital durant la Grande Guerre, abri pour les véhicules militaires des Allemand pendant le Seconde Guerre Mondiale, bombardement, incendie, spectacles de cirque, bureaux, combats de boxe, commissariat de police…
Match de boxe Cerdan / Viez mai 1942 Après l’incendie de 1944
Après 1957, les activités équestres disparaissent pour une longue parenthèse.
Fermé en 1993, par sécurité, les verrières se voilent de protection et la nef s’endort pour 12 ans.
La rénovation, de 2001 à 2007, rend toute sa splendeur à cet édifice prestigieux.
La couleur de la structure métallique retrouve même le « vert réséda » originel de la maison Ripolin.
Sacre suprême : depuis deux ans, le géant de pierre, de fer et de verre, retrouve les chevaux grâce à la volonté d’Hermès.
Nul doute que les attelages fouleront de nouveau cette piste unique, zébrée d’ombre et de lumière !