J'y vois beaucoup de compassion devant la souffrance du cheval et aussi l'impuissance à le soulager. Tous les hommes semblent pétrifiés à l'idée de ne rien pouvoir faire. Il y a aussi le contraste entre la robe grise - blanche - de l'animal et les vêtements oncés des personnages. Cela a dû attirer le photographe.f
-la réponse par JeanClaudeGrognet (02/12/2012 18:42:11)
Bravo Aviateur pour votre persévérance. La réponse qui nous est donnée par Sylvia est la suivante:
"Le cheval tombé, Paris , 1942" .
Alors que Doisneau apportait à Maximilien Vox ses photos pour les Nouveaux Destins de l'intelligence française, il fut témoin d'un accident qu'il trouva si empreint de symbolime qu'il en fit deux clichés : un cheval avait glissé sur le verglas et n'arrivait plus à se relever. Cette image, pour lui, représentait le Paris écrasé sous la botte nazie : "Paris sous l'Occupation, c'était l'humiliation. Il fallait descendre du trottoir pour laisser passer le superbe officier allemand, montrer sa carte d'identité ou ouvrir sa valise à n'importe quel coin de rue. Vous allumiez la radio, il n'y avait plus aucune émission. (Silence). Une très grande tristesse"