On voit d'ailleurs bien les traces des roues de part et d'autres des "clous" ! Ça devait être acrobatique.
C'est peut être pour laisser passer des chars sans chevaux ... ?
Dans les rues, ne passaient que des biges, ( attelages en paire.)
Les chevaux étaient assez écartés du timon pour être placés juste devant les roues.
Compte tenu du faible écartement des " clous ", ancêtres de nos quilles de mania, les pauvres chevaux devaient s'y heurter souvent…
Puis, vu l'état du sol, creusé parfois de 20 cm au passage des roues, et des hipposandales
fortement ligaturées autour de leurs paturons, on peut déduire que l'existence des chevaux de Pompéi était difficile.
Autre chose, l'écartement des roues était le même que celui de nos voitures de marathons !!
Enfin, ces " clous " avaient été inventés parce que les rues de Pompéi étaient souvent inondées en hiver.
Ces sortes de trottoirs s'élevaient parfois jusqu'à 50 cm du sol, ce qui donne une idée de la dimension des chars et des roues.
Peut être que c'était des chars à 2 bœufs qui passaient ?
Ça ne devait quand même pas être facile. Les animaux, chevaux ânes ou bœufs devaient forcément être devant les roues et les passages sont étroits.
Certaines bornes font 50 cm de haut, ce qui supposait des roues plus grandes que celles que nous voyons sur les chars.
Texte Julie Wasselin-Degrange