Article proposé par Duchesse, paru le 12/09/2016 08:17:34 Rubrique : Reportages, lu 1266 fois. Pas de commentaires |
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BREDA, impression de quelques supporters français pour nos teams et l'ambiance générale
Après avoir été sur le site de Jardy pour le championnat du monde à 2 chevaux,
Kecskemét en Hongrie et Aix la Chapelle pour les teams nous avons trouvé l'ambiance quelque peu très calme et bon enfant ici. Nous avons pu côtoyer les concurrents à l'arrivée de leur marathon, entendre leurs impressions, voir le relâchement et la satisfaction sur leur visage, à la fin de ce marathon très technique et éprouvant pour les équidés. Nous avons aussi vu a ce moment là la différence entre les teams: est ce dû à l'entrainement, à la façon de mener ou aux chevaux ??
Certains montraient de gros signes de fatigue aux obstacles 7 et 8, tandis que d'autres disposaient toujours de la même possibilité de relance qu'au début de l'épreuve. On ne peut enlever à aucune équipe la beauté de leurs chevaux et des équipages; le travail de chacun meneurs et grooms, qu'il est impressionnant de voir la foule de supporters courir d'un obstacle à l'autre pour suivre leur équipe. Ah s'il pouvait en être autant sur nos terrains!!!un rêve!!!
Le dressage c'est toujours le plaisir des yeux, à la préparation des équipages, comme pour la perfection dans la présentation ! mais à ce niveau peut on faire autrement ? évidement nous n'avons pas le même engouement qu'en Hongrie où un stade plein avait les yeux rivés sur la piste, néophytes ou pas. Une vraie fête avec orchestre philarmonique de Budapest qui accompagnaient les soirées qui finissaient très tard.
Breda est beaucoup plus timide mais c'est une autre culture . Enfin la maniabilité que je n'ai pas trouvée très compliquée à ce niveau. Elle était toutefois technique avec des portes demandant des demi tours faisant perdre du temps aux concurrents. C'était une maniabilité où il fallait gérer le temps. La surprise est venue de Fabrice Martin qui nous a fait plaisir, il a su la gérer de main de maitre avec un sans faute et un petit dépassement de temps. Nous avions les yeux rivés sur le panneau d'affichage et devenions de plus en plus chauvin au fil des passages, nous en attendions pas moins de Benjamin par la suite.
Pour finir une remise des prix aussi belle à voir qu'à vivre je pense, avec le maître des lieux Boyd Exell dont la magie des mains n'appartient qu'à lui. Quand on voit sa dextérité dans les épreuves on en a les larmes aux yeux !!
Un peu d humour, ne pourrait on pas les cloner ces mains là !!
Françoise Bartoux