Article proposé par Redaction, paru le 11/11/2016 08:32:14 Rubrique : Interviews, lu 3080 fois. 6 commentaires |
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L’attelage sportif de haut niveau progresse...lentement mais sûrement. Meneurs et propriétaires s'avancent sur le chemin des gros moyens avec des engagements personnels de plus en plus forts. D’importants changements dans la manière de concevoir la préparation des chevaux se dessinent à l’horizon d’objectifs sportifs supérieurs tels que les Championnats du Monde ou les Jeux Equestres Mondiaux. Toutes les catégories sont concernées, poneys et chevaux.
J’entends d’ici la levée de boucliers de ceux qui se lamentent de cette course en avant. Des implications peu habituelles dans le milieu de l'attelage où le "retour sur investissement " est inexistant. Pourtant, les podiums ne sont-ils pas à ce prix ? Le haut niveau international et les titres suprêmes ne sont accessibles qu'à ceux qui participent à cette course à l'armement sans fin.
Nous avons passé un moment avec 3 meneurs qui se sont audacieusement engouffrés dans cette voie : Carine Poentis, Maxime Maricourt et Mickaël Sellier. Ouvrons la marche avec le Normand Maxime Maricourt qui vient de prendre le virage.
JCG : Où en es-tu de tes relations avec Boyd Exell ?
Maxime Maricourt : Bernard Grimonprez me confie un attelage de 4 chevaux KWPN noirs achetés par l'intermédiaire de Boyd Exell. Les chevaux sont restés trois mois chez lui pour le démarrage. Ils sont maintenant à la maison, mais nous retournons chez Boyd tous les mois pour trois ou quatre jours de travail. Il va nous suivre sur tous les concours où il me coachera. Les chevaux bougent bien, il y en a trois qui ont de l'expérience, surtout chez les volées ; derrière, les timoniers sont très gentils. C'est parfait pour moi qui débute dans cette catégorie.
JCG : Une idée des concours 2017 ?
M.M : On commencera certainement à Lisieux ; la suite, si tout se passe bien, ce sera le circuit international. On a déjà un petit recul puisque cette année nous avons fait le championnat de Belgique, et on est sorti à 48 en dressage. Les chevaux savent faire, l'expérience de Boyd est importante, son coaching sur les concours est d’autant plus efficace qu’il connaît parfaitement les chevaux. Cet attelage est capable de dresser sous les 50. Notre objectif, avec Bernard Grimonprez, est de rentrer dans les 10 meilleurs mondiaux, et d’aller aux résultats. Bernard ne lésine sur rien : il a choisi le meilleur matériel possible, il a aussi choisi le meilleur entraîneur possible…
JCG : … et le reste de la cavalerie, les poneys ?
M.M : C'est fini avec les poneys, je me consacre exclusivement aux 6 chevaux de Bernard. On va décider collégialement avec Boyd et Bernard. Mais Bernard est mon propriétaire, il a fait un gros investissement et je suis d'abord et avant tout à ses ordres. Je pense que ce sont ceux qui financent qui doivent être les premiers interlocuteurs de la fédération. Pas d'investissement, pas de chevaux, pas de résultats.
attelage.org a demandé à Bernard Grimonprez de compléter cette conversation avec Maxime.
JCG : Monsieur Grimonprez, comment vous est venue l'idée de monter cet attelage avec Maxime ?
Bernard Grimonprez : Au mois de mai, je suis allé chez Boyd pour faire un point sur les poneys, et voir avec lui ce qu'il était possible d'envisager pour les saisons à venir. Au cours de nos conversations, j'ai demandé à Boyd de me présenter, quand il le pourrait, un attelage de quatre chevaux. Nous avons conclu une collaboration au concours de Saumur. Vous connaissez la suite jusqu'au concours qui a eu lieu en Belgique. Bien sûr je suis ravi des bonnes perspectives qui s'ouvrent devant nous ainsi que de la première sortie de Maxime. Avec l’expérience, Maxime progressera sur les marathons. Je vais une fois par mois chez lui pour faire le point et regarder les progrès des chevaux. Nous allons prochainement décider de la suite de la saison. Nous en tenons Quentin Simonet et Félix Brasseur informés.
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Du côté de Toulouse, Carine Poentis affiche des ambitions pour les Championnats du monde Poneys qui se dérouleront en Allemagne en 2017. C'est avec Mickaël Freund que la meneuse en paire poneys a passé un contrat.
JCG : Comment t'est venue cette décision ?
Carine Poentis : Cela fait deux années que j'ai des problèmes pour trouver des stages et des coaches compatibles avec les disponibilités des uns et des autres et mes obligations professionnelles. L'année dernière j'ai travaillé avec Laurie Astegiano qui est venue avec moi sur les concours. J'y ai côtoyé des meneurs étrangers qui sont aussi des coaches, dont Koos de Ronde.
L'année dernière, avant le championnat du monde, nous somme allées chez ce dernier et j'ai découvert ce qu'était une vraie écurie professionnelle disposant d'une grosse structure et d'un engagement dans le haut niveau. Impressionnant. Tout s'est très bien passé avec Koos, j'aurais pu continuer avec lui, mais il est maintenant l'entraîneur de l'équipe US, et à ce titre, n'a plus l'autorisation d'entraîner d'autres meneurs.
C'est à Lahden cette année que je me suis retrouvée en immersion complète avec François Dutilloy et Franck Grimonprez qui m'a fait connaître Mickaël Freund. Il m'a coachée sur le concours, le travail m'a plu, et le résultat sur le concours a été satisfaisant. Nous avons fait un bilan des points positifs et négatifs de l'attelage. J'ai demandé à Mickaël de me faire une proposition de travail jusqu'au championnat du monde.
Carine Poentis au travail avec Mickaël Freund
C'est la première personne qui m'a fait un programme complet, avec une grosse préparation hivernale bien détaillée qui commencera au mois de décembre. Ce programme comprend les concours à faire en 2017, les paliers de progrès attendus selon un calendrier, ainsi que mes déplacements prévus en Allemagne. J'ai vraiment apprécié ce programme précis, l'organisation, les tarifs, le travail des poneys six jours sur sept, une heure ou 1h30 par jour, en une ou deux fois, tout est très clair.
Les poneys vont donc rester chez lui, j'ai des vols réguliers à partir de Paris ou de Toulouse. Je ferai des passages de trois ou quatre jours, et même durant cette période hivernale, toutes les conditions sont parfaites, il y a tout ce qu'il faut pour travailler toute l'année. A partir de juillet jusqu'au concours de Minden (DdM), je resterai en Allemagne avec les poneys.
JCG : Il n'est pas habituel d'entendre dire de la part d'un meneur, qu'il va confier totalement le travail de ses chevaux (ou poneys) à un professionnel, et qu'il va prendre uniquement un rôle de pilote…
C.P : Tout à fait ! Depuis que je mène, je me suis rendu compte que c'est un vrai métier que d'être "préparateur" surtout que le niveau mondial a considérablement progressé. Quand on a un métier au quotidien, on ne peut pas tout assumer, on ne peut pas être un expert en tout. Laisser Mickaël détendre les poneys comme il l'a fait à Lahden ça ne me pose aucun problème, et je vois que beaucoup d'étrangers font ça régulièrement. Ça fait partie de la préparation. Pouvoir dire "c'est moi qui ai fait les poneys" n'a aucun intérêt. L'objectif c'est la performance avec un 45 en dressage, une note indispensable pour atteindre les meilleurs.
J'emmène les trois poneys de tête plus le nouveau qui est un New Forest également, c'est un très joli étalon, mais il est très posé dans sa tête. On verra au cours de la préparation s'il intégrera l'équipe.
Mickaël Freund et son légendaire cigare !
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A Chablis, le Bourguignon Mickaël Sellier a répondu à mes questions avec la spontanéité et la franchise qui le caractérisent si bien.
Heliosness : Depuis un an, tu emmènes chaque mois tes chevaux chez Boyd Exell, ton entraîneur, ce qui représente un investissement énorme tant en terme financier que personnel. A Lignières, tu m’avais dit vouloir les mettre en pension chez lui à temps plein afin de t’éviter et de leur éviter la fatigue et les désagréments du transport. Qu’en est-il ?
Mic Sellier : Justement, j’en emmène deux ce week-end end chez Boyd. Ils y resteront tout l’hiver et toute la saison du championnat du monde en paire, excepté si cela ne leur convenait pas. Nous avons pris cette décision pour le confort de travail. Ici, je passe mes journées à ferrer des chevaux, il faudrait que j’arrête plus tôt pour me consacrer à l’entraînement de ma paire. Or, il fait froid, il fait nuit, je n’ai pas de structure adaptée ni un personnel conséquent pour me seconder tandis que Boyd s’est doté d’un système bien huilé qui permet que tous les chevaux soient entraînés aussi bien que les siens. Il accorde même la priorité aux chevaux en pension de travail plutôt qu’aux siens. Sans perdre de vue que ça va me faire gagner du temps et de la sérénité. Au lieu de 8 heures de camion je n’ai plus que 5 heures de voiture. Je peux partir tôt le matin et rentrer tard le lendemain soir. C’est moins de fatigue pour tout le monde.
H : Si tu n’as pas besoin de ta relation avec tes chevaux tous les jours, si tu penses qu’elle ne compte pas tant que cela dans les résultats, ça peut marcher.
M.S : Effectivement, la grosse interrogation, c’est celle-là. Est-ce que je peux avoir les mêmes performances sans avoir mes chevaux à longueur de temps. Ils sont dans une écurie à 10 km de chez moi ; j’y vais tous les jours, je les vois tous les jours, je m’en occupe 95% du temps. On est très proches. Serons-nous aussi performants en prenant les chevaux de temps en temps, au pied levé ? C’est pour cela que je les mets relativement tôt dans l’hiver, pour pouvoir les récupérer assez tôt pour la saison si ça ne va pas. Au mois de février, par exemple.
H : Depuis combien de temps tes chevaux sont-ils avec toi ? Y-a-t-il déjà un ciment affectif, une relation de confiance réciproque, qui a été instaurée ?
M.S : Mes chevaux auront 10 et 14 ans l’an prochain. Ça fait 2 ans et demi qu’on est ensemble. A vrai dire, je les connais vraiment par cœur. Je connais leur personnalité comme il faut. On s’entend bien. Ce que j’espère, c’est que ce sera comme avec ton meilleur ami qui, alors que tu l’as quitté depuis des mois, quand tu le retrouves, c’est comme si tu l’avais laissé la veille.
H : Tout est dans la durée de la séparation. Avec quelle fréquence comptes-tu te rendre chez Boyd ?
M.S : Toutes les deux semaines et demi ou trois semaines. Pour l’instant, ils sont au repos. Je n’ai pas besoin de commencer la saison trop tôt. J’ajusterai pour le mieux. L’essentiel c’est ma sérénité. C’est concerté aussi avec ma préparatrice mentale, Johanna.
H : Peux-tu me dire pour quelle raison tu as choisi Boyd comme entraîneur ?
M.S : C’est très simple. Il y a un an, j’en ai eu marre qu’on me raconte des histoires, qu’on me dise que mes chevaux, c’étaient les plus beaux mais que les résultats ne soient pas au rendez-vous. Je savais que j’avais un potentiel cheval, team. C’est bien gentil de me dire que mes chevaux sont les plus beaux mais si je ne décroche jamais rien, qu’il y a toujours quelque chose qui ne va pas, c’est soit qu’on est hypocrite avec moi soit qu’on n’a pas su trouver la clé qui me permette d’enclencher la vitesse supérieure. Je parle sans langue de bois, je dis ce que je pense et, quand l’évidence m’a sauté aux yeux, j’ai dit qu’il fallait aller chercher des conseils du côté de Mickaël Freund ou de Boyd Exell.
Ça n’a peut-être pas plu à Félix ni aux autres membres de l’équipe de France, mais nous parlons de compétition, de sport de haut niveau, d’athlètes. Il faut être critique, analyser la situation et prendre une décision quand on stagne. Je passe pour un impulsif, colérique, mais c’est inexact. J’ai acheté de beaux chevaux à Bernard Pouvreau, j’y ai investi ce que la séduction a de déraisonnable ; ils ont un potentiel. Je crois en eux et en moi ; il est naturel que je vise des résultats. Pour passer à un niveau supérieur, il fallait changer pour une plus grande efficacité. Parce qu’on fait de la compétition quand même !
Il ne faut voir aucun dénigrement dans ce que je dis. Felix Brasseur a énormément de compétences, il m’a apporté beaucoup de choses mais si on parle de performances, de résultats, que voit-on ? Pas grand-chose. Il faut accepter de se remettre en question, poser les bonnes questions et tenter des réponses.
H : comment s’est passée ta première rencontre avec Boyd Exell. Comment t’a-t-il convaincu ?
M .S : Il n’a eu aucun mal à me convaincre. On peut dire que je suis tombé amoureux du personnage. Sa personnalité, sa manière d’être avec les chevaux et les hommes, exactement comme tu l’as décrit quand tu l’as rencontré à Breda. Il est entier, sans fard. Il a l’œil. Il a tout de suite vu les petits détails qui ne pardonnent pas, les défauts à corriger chez mes chevaux, chez moi. Avec Boyd, tu ne perds pas de temps. Il te donne tout de suite des consignes de travail, qui s’enchaînent avec cohérence, step by step. Il ne laisse rien au hasard. Il a une forme de sérénité qui paraît inébranlable. L’obstacle de la langue m’avait fait hésiter, j’avais peur d’avoir du mal à le comprendre, ainsi que ses nombreuses absences pour se rendre sur les concours mais, quand il n’est pas disponible, son staff entraîne très bien les chevaux, même sa femme. Il n’aurait sans doute pas une telle réussite s’il n’était pas si bien entouré.
H : Pourquoi lui plutôt que Mickaël Freund ?
M.S : La réputation de Mickaël Freund n’est plus à faire, c’est un très grand meneur. Il a beaucoup d’élèves qu’il coache énormément et non des moindres, tels que Chester Weber. Il est sur le terrain, entouré de nombreux médaillés. Son approche ne colle cependant pas avec ma sensibilité. C’est un showman, extraverti. Je préfère la pudeur, le côté moins expansif de Boyd Exell. Mickaël Freund, c’est lui qui travaille tes chevaux, à la limite, il fait tout à ta place et le moment venu il te passe les guides quand les chevaux sont prêts et te dit de te faire plaisir avec une machinerie opérationnelle, fonctionnelle. C’est un préparateur qui peut tout faire à ta place ; il se passe aisément du meneur et si ce dernier n’accorde pas tellement d’importance à la relation homme-cheval, il va faire de lui un excellent meneur et de ses chevaux des champions, certes, mais sans communication de l’un avec les autres. Moi, ce qui m’intéresse c’est d’apprendre à faire aussi bien qu’eux. Je pense que les chevaux tout comme le meneur, toute proportion gardée bien sûr, doivent s’amuser ensemble, prendre du plaisir, trouver de l’intérêt à ce qu’on leur fait faire, sans faire d’anthropomorphisme bien entendu. La supériorité de Boyd, à mon sens, c’est qu’il est capable de te révéler à toi-même ta nature d’homme de cheval, de meneur. Et puis Boyd fait les concours, il est dedans, en phase avec tous les concurrents et tous les concours internationaux car il en fait vraiment beaucoup, alors que Freund ne concourt plus lui-même.
H : Boyd pratique donc la maïeutique (*), très intéressant. J’ai quand même un peu l’impression que la compétition nécessite que les chevaux soient formatés, conditionnés. Entraînement répétitif ou conditionnement pavlovien ?
M.S : Chez Boyd on peut parler de formatage si tu veux ; les chevaux sont conditionnés par la répétition quotidienne des exercices dont ils ont besoin. Mais il ne s’agit pas de conditionnement pavlovien. C’est vraiment des automatismes qui doivent être obtenus par l’entraînement. Les chevaux doivent savoir ce qu’ils ont à faire. Il peut arriver que le meneur soit approximatif ou rate un geste et, à ce moment-là, le cheval est parfaitement capable de corriger ton erreur et ça peut faire la différence sur un obstacle de marathon comme au dressage ou à la maniabilité. D’où la nécessité que mes chevaux soient entraînés chaque jour par Boyd Exell et son staff et pas seulement 3 ou 4 jours par mois.
H : Visiblement il est un modèle à imiter pour toi, non seulement en tant que sportif mais également en tant que personne. Jusqu’où le mimétisme ?
M.S : Je ne dirais pas cela. Boyd est un génie, il n’y en a qu’un mais si je peux m’en approcher le plus possible. Je pense que nous partageons des valeurs et une certaine vision de l’équilibre, notamment familial, de la sérénité, de l’investissement, qu’il faut trouver pour devenir un athlète de haut niveau. La compétition est très exigeante, l’athlète doit l’être autant. Je pense avoir pris la bonne décision ; en tout cas, je donne tout ce que je peux et ce que je suis pour obtenir un palmarès à la hauteur de ce que je pense possible. Verdict l’été prochain.
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Nous savons que le haut niveau, la performance et les podiums ne sont pas le fruit du hasard mais bien le résultat de la construction d'un puzzle géant. En cherchant les réponses à leurs interrogations, ces trois-là ont ajouté une dimension à leur univers, ils ont fait le choix de rencontrer et de s'en remettre un temps, à la crème du coaching. L'avenir dira s'ils ont eu raison, la démarche est intéressante mais aussi logique.
Il est en effet, une règle absolue dans le sport de haut niveau et la performance : si cette dernière recule ou stagne à l'évidence trop longtemps, c'est que quelque chose ne va pas dans la préparation. Les causes peuvent être multiples, elles sont à rechercher chez le meneur, son travail, ou bien chez le cheval. On peut élargir au matériel, à l'organisation, au fonctionnement de l'équipe, etc...
Eux ont trouvé des solutions hors de l'hexagone. La fédération n'apporte donc pas toutes les solutions. Il convient de s'interroger aujourd'hui, car l'on voit poindre de-ci de-là les défaillances d'un système concentré sur le conseiller technique et l'entraineur/ sélectionneur.
N'est il pas urgent, de laisser à chacun le choix de celui ou celle qui convient le mieux pour l'objectif à atteindre, et de la même façon laisser à chacun le choix de mener son travail comme il l'entend ? Pour les uns le staff fédéral répondra parfaitement à l'équation posée, pour d'autres une connivence avec unetelle ou untel sera plus efficace. Encore faut-il que les orientations prises par ces derniers ne soient pas dommageables pour la suite de leur carrière sportive.
Mais ce n'est que notre avis ...
© JCG et Heliosness
· La Maïeutique est l’art d’accoucher les esprits, art que pratiquait le premier des philosophes, le Grec Socrate. Selon Platon, Socrate parvenait à faire naître à soi-même son interlocuteur, à le révéler à lui-même, sa pensée devenait claire grâce au questionnement socratique. Analogie avec le métier de sage-femme qu’exerçait la mère du philosophe.