Article proposé par Renata, paru le 13/03/2017 08:18:10 Rubrique : Culture générale, lu 1795 fois. Pas de commentaires |
|
Envol de l'aérostat dirigeable de Henri Dupuy de Lôme,
depuis le cirque des artilleurs de Vincennes le 2 février 1872
Les grandes inventions innovantes et spectaculaires passionnent le public, surtout lorsqu’elles réalisent le rêve d’Icare.
Vingt ans plus tôt, Henri Giffard avait expérimenté un aérostat dirigeable à hélice, mu par une machine à vapeur, mais les circonstances ne lui avaient permis qu’un seul vol.
Les montgolfières et ballons allaient au gré du vent, des ingénieurs ont cherché comment décider de la direction à prendre.
L’aérostat de Dupuy de Lôme fonctionnait à la force musculaire. Oui, huit hommes étaient embarqués dans la nacelle et manœuvraient par équipe de quatre, toutes les demi-heures, un treuil pour faire tourner l’hélice.
36 m de long, 3454 m3, 8 km heure, 866 m d’altitude pour le Dupuy de Lôme ; en 1884, le prochain dirigeable opérationnel « le France » mesure 52 m, les plus gros feront plus de 200 mètres !
Depuis les premiers « plus légers que l’air », les chevaux assistent à tous les chamboulements scientifiques, s’habituent vaille que vaille. Des montgolfières assez discrètes aux chemins de fer terrifiants, des machines industrielles assourdissantes aux premières automobiles puantes et pétaradantes, le progrès ne les épargne pas.
Ils ont encore de rudes heures de labeur à donner aux hommes.
Un dirigeable militaire baptisé « Dupuy de Lôme »