N'était-ce pas pour des raisons "humanitaires", pour éviter que les chevaux des villes ne meurent sous le harnais, ce qui était leur destinée sordide ?
Bravo Rénata c'est pour cette raison et aussi pour faciliter l'alimentation des plus démunis mais par la pression de quel organisme cette décision fut elle prise.
Voilà ce que j'ai trouvé sur internet, dites-nous si la réponse est suffisante :
"Au XIXe siècle, lors de la montée du rationalisme, les voix demandant la légalisation de l'hippophagie se firent de plus en plus nombreuses. En France, le plus virulent fut sans doute Emile Decroix, ancien vétérinaire militaire et ardent défenseur de l'hippophagie. Ses deux arguments de base furent d'une part la population démunie, souvent à la limite de la famine, et les chevaux usés dans les rues de Paris. Si les propriétaires de chevaux âgés pouvaient vendre leurs bêtes à l'abattoir, cela éviterait aux chevaux d'être exploités jusqu'au dernier souffle, tout en créant une source d'alimentation pour les masses ouvrières.
Decroix, en sa qualité de membre du Comité des hippophages, organisa un banquet « d'utilité publique », dont l'objectif était de prouver les avantages culinaires de la viande de cheval. Le 6 février 1856, Decroix convia 132 personnalités au Grand Hôtel, afin de leur faire déguster des spécialités concoctées avec ladite viande.
Malgré la forte opposition de divers groupes d'intérêt, notamment des bouchers bovins et porcins traditionnels ainsi que des cavaliers indignés que l'on puisse manger leur animal de statut, l'hippophagie finit par s'établir, surtout en France. Elle connut son apogée dans les années 1950 et 60, pour ensuite baisser régulièrement. Aujourd'hui, et même en France, l'hippophagie est minoritaire et se situe aux environs de 2% de la consommation globale de viande. Ces vingt dernières années, la diminution de la consommation est notable. En 1990, il était en moyenne d'un kg par habitant. En 2003, il n'est plus que de 0,4 kg par habitant."
C'est tout à fait exact et l'ordonnance du 9 Juillet 1866 légalisa cette pratique mais ce qui est trés interessant c'est la présence de Mr Blatin président du comité de propagation pour la viande de cheval dans une autre asssociation Cette autre Association donc fut aprés moultes discussions un des fervents défenseurs de la boucherien chevaline.
Elle est toujours trés active mais sur des positions totalements opposées .Comment se nomme telle ? Alors là Rénata c'est trop facile j'ai presque tout dit.
BINGO.
c'est tout à fait exact. La défense des chevaux apparue en premier en Angleterre En france la souffrance des chevaux était identique. La multitude des mauvais traitements (la surchage , les coups, le manque d'entretien,les véhicules dangeureux) fit même donner à Paris le surnom
"Paris l'enfer des chevaux". En 1839 une premiere société fut créée et se structura en société protectrice des animaux qui tint sa premiere réunion solennelle en 1848 à l'hotel de ville. Un de ses membres éminent le Général Grammont déposa une loi de protection des animaux essentiellement dans le but de protéger les chevaux .Cette loi fut votée le 2 juillet 1850 et SPA sous la présidence de Grammont et reconnue d'utilité publique en 1866 se battit pour la faire appliquer. Un autre membre éminent de cette association fut Geoffroy St Hilaire grand défenseur de l'hiipophagie. Dans les premières actions menées par la SPA on trouve :- des récompenses pour ceux qui traitaient bien leurs chevaux
- des récompenses pour ceux qui inventaient des solutions techniques qui soulageaient les chevaux .
-l'autorisation de l'intervention sur la voie publique d'un vétérinaire si un cheval était à l'agonie
-....
Elle se positionna contre les modes de la queue ecourtée les oreilles racourcies,... et pour permettre aux vieux chevaux de ne plus crever de fain, d'être ménagés et nouris jusqu'à leur mort, soutint aprés quelques hésitations les débuts del'hyppophagie.